Petit apollon

Parnassius corybas Fischer de Waldheim, 1823


Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Papilionidae Sous-Famille : Parnassiinae Tribu : Parnassiini Genre : Parnassius

  • 133
    observations

  • 21
    communes

  • 45
    observateurs

  • Première observation
    1968

  • Dernière observation
    2023
Albert Christophe - Baisset Caroline - Barbe Fanny - Basset Manon - Benyoub Abdelbaki - Bertrand Nicolas - Blanchemain Joël - Blanchemain Loïc - Braud Yoan - Chauliac André - Chevallier Thierry - Combrisson Damien - Coquelet Jean-marie - Corail Marc - Cortot Hervé - Coulon Mireille - Coursier Cyril - Delenatte Blandine - Drouet Eric - Duguet Rémi - Dumas Pierre - Evesque Carole - Evin Emmanuel - Foret Jérôme - Fougeray Daniel - Goulet Frédéric - Heres Alain - Huchon Florence - Imberdis Ludovic - Lelievre Thierry - Luquet Gérard-christian - Marie Alain - Meeus Guido - Nicolas Marie-geneviève - Nicollet Bernard - Nicollet Jean-pierre - Paulet Nils - Payan Clément - Pin Jérémie - Quivron Damien - Saulay Pascal - Savourey Michel - Thibert Emmanuel - Varreau Hervé - Warluzelle Olivier

Informations sur l'espèce

Au loin, les premiers rayons de cette fraîche matinée lèchent les séracs, tandis qu’au bord du ruisseau glacé, ils revigorent les linaigrettes et les joncs alpins. Un bruissement à peine perceptible dans l’herbe givrée trahit la présence d’un papillon dérangé par nos pas et incapable d’utiliser ses ailes humides. Quelques soubresauts délicats et le voici, agrippé à une canche, puis, par spasmes successifs, il ouvre lentement sa voilure de nacre presque translucide au soleil, exposant enfin la totalité de sa tremblante anatomie. Le petit apollon, rare et protégé, est là sous nos yeux, avec sa minuscule tache rouge sur le bord de chacune de ses ailes antérieures qui le différencie de son cousin l'apollon et ses antennes finement rayées de noir et de blanc. Il fréquente les bords des ruisseaux d'altitude bordés de parterres jaunes de saxifrages faux aïzoon qui protègent ses œufs et nourrissent ses chenilles.
Dans la famille peu nombreuse des papilionidés, trois espèces d’apollons tiennent une place de choix. Elles vivent toutes en moyenne ou haute montagne qui est leur Olympe et leur Parnasse. Elles ont tant impressionné par leur éclat que, pour les nommer, faire allusion au dieu de la Lumière est presque une évidence. Mais serait-ce à cause de sa capacité à vivre de manière frugale près des neiges éternelles que le petit apollon a hérité de son appellation latine sacerdos : « le prêtre» ?
Non renseigné pour le moment
Non renseignée pour le moment
Parnassius phoebus auct. non (Fabricius, 1793)

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles